18 mars: Toutes les raisons d’une mobilisation très forte sont à l’ordre du jour !

Publié le 13 Mars 2014

 

Toutes les raisons d’une mobilisation très forte sont à l’ordre du jour !

La CE de l’UCR-CGT réunie le 13 mars 2014, a mesuré les lourdes conséquences pour les retraités de l’accord entre le Medef et les Organisations syndicales (CFDT, FO, CFTC) sur les retraites complémentaires ARRCO AGIRC.

 

C’est bien l’accord que la CGT a refusé de signer qui est en cause. Il porte la désindexation des augmentations au regard des prix. Il entraine de lourdes conséquences sur le montant des retraites et les droits des futurs retraités. Il amplifie les effets actuels de la baisse du pouvoir d’achat des retraités. En clair, ces dispositifs participent directement à la bataille du Medef pour baisser le coût du travail, en s’attaquant au salaire socialisé. On le voit, le Medef, de par ses objectifs, vise tous les retraités qu’ils soient du privé, de la Fonction Publique ou des régimes spéciaux.

 

Les retraités doivent continuer à se faire entendre, haut et fort, afin de remettre en cause les choix du gouvernement, qui répondent à la volonté et aux objectifs du Medef, touchant à l’évolution du pouvoir d’achat des retraités et aux conditions de vie.

 

Dans une telle situation, il faut également revenir sur l’importance de la signature des
110 000 cartes pétition, sur le pouvoir d’achat, adressées au Président de la République et déposées par une délégation de l’UCR-CGT, le 20 février dernier à l’Élysée.

 

Les choix gouvernementaux répondant aux revendications du Medef ne sont pas bons. Ils participent à l’idée que les retraités auraient les moyens de payer la facture de la crise. Mais, la réalité est tout autre. Elle montre que les différents accords et réformes depuis 1993 ont entrainé une dégradation des moyens de vivre, pour l’ensemble des retraités.

 

Il existe d’autres choix pour garantir le pouvoir d’achat des retraités et assurer de façon durable, le financement du système de retraite solidaire, entre les générations.

La réponse aux besoins sociaux et au financement de la retraite passe par une plus grande part dans la répartition des richesses vers notre système de protection sociale.

 

Pour défendre leurs revendications, les retraités doivent s’occuper du Medef !

 

C’est une raison supplémentaire très forte de participer aux mobilisations unitaires du 18 mars 2014.

 

Les retraités ne manqueront pas non plus d’exprimer leurs exigences revendicatives dans la préparation et la participation à la manifestation du 3 juin à Paris.

 

Cette situation illustre le besoin de développer et de renforcer le syndicalisme CGT parmi les retraités. Avoir une CGT forte et plus présente parmi les retraités est bien une des conditions, pour aller vers des mobilisations gagnantes et ouvrir une politique répondant aux besoins sociaux.

 

 

Montreuil, le 13 mars 2014
 

COMMUNIQUE CGT

 

Retraites complémentaires ARRCO et AGIRC :

Un nouveau coup contre les retraités et les salariés.

 

Les conseils d’administration de l’ARRCO et de l’AGIRC, qui se tiendront respectivement les 11 et 13 mars, auront à décider de l’évolution en particulier de la valeur de service des points ARRCO et AGIRC, donc des pensions, pour 2014.

 

Au motif de l’application de l’accord de mars 2013, que la CGT n’avait pas signé, il serait question de geler les pensions, au moins pour 2014. Autrement dit, il n’y aurait aucune revalorisation.

 

Cela entrainerait une nouvelle baisse de pouvoir d’achat pour les retraités.

 

Cela viendrait s’ajouter aux dispositions de la loi de janvier 2014 qui reporte au 1er octobre la revalorisation des pensions servies par les régimes de base ainsi que par ceux de la Fonction publique et par les régimes spéciaux.

 

Rappelons que l’ensemble de ces dispositions sont ardemment défendues par la partie patronale au motif des difficultés financières des régimes. Dans le même temps, les entreprises perçoivent 200 milliards d’euros de la part de l’Etat, plus de vingt fois le déficit annuel de l’ensemble des régimes de retraite, soi-disant pour favoriser l’emploi…

 

La première conséquence de ce gel des pensions serait une nouvelle dégradation des conditions de vie de millions de retraités avec notamment une baisse de leur consommation, donc un renforcement de la spirale récessive.

 

La seconde conséquence concerne les futurs retraités, donc les actifs d’aujourd’hui. En effet, toute stagnation de la valeur de service du point ne se rattrape jamais. Un ou plusieurs points de revalorisation en moins pour les retraites d’aujourd’hui, c’est un ou plusieurs points en moins pour les retraites de demain.

 

A l’occasion des Conseil d’administration de l’ARRCO et de l’AGIRC des 11et 13 mars, les délégations CGT et UGICT-CGT exprimeront leur opposition au gel des pensions et la nécessité, a contrario, de revaloriser la valeur de service du point sur la base de l’évolution du salaire moyen.

 

Montreuil, le 7 mars 2014

 

Rédigé par CGT IEG Retraités 2607

Publié dans #Manifestation, #Tracts

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